mardi 12 mars 2019

L'EXTRAORDINAIRE VOYAGE DE LÉA

LIVRE DE CLASSE POUR LA FORMATION MENTALE DES ENFANTS

NIVEAU : Primaire



       RESUMÉ



Léa une jeune fille de 9 ans habitante de la ville du monde magique est scandalisée par un cours d’anatomie humaine qui définit l’homme par son corps physique. Le discours de M. Vincent  son instituteur loin de la convaincre sur la nature de son être, suscite en elle une foule de questionnement. Dès lors, toute son attention est tournée vers cette question essentielle : Que suis-je vraiment ? Cette question d’apparence simple va occuper toute la pensée de Léa au point de lui faire perdre l’appétit. Dans son désespoir, dans cette crise ontologique, Léa reçoit le secours d’un personnage pas comme les autres : Le Joker (Foi). Ce personnage lui ouvre les portes de l’inconnu, d’un monde invisible et merveilleux et la  à la recherche d’elle-même. C’est alors que commence  ‘’L’EXTRAORDINAIRE VOYAGE DE LEA‘’ dans le monde mental.



DE LA NÉCESSITÉ DE DOMINER SES ÉMOTIONS



<< Mais comment exprimer cette foule de sensations fugitives , que j'éprouvais dans mes promenades ? Les sons que rendent les passions dans le vide d'un coeur solitaire ressemblent au murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence d'un désert ; on en jout, mais on ne peut les peindre. >> 



Châteaubriand



Il existe en nous une fonction fonction génératrice  d'émotions. Cette fonction mentale est nommé Pathologique 3 dans la typologie Triponienne de l'esprit humain. C'est elle qui est responsable de toutes nos émotions. Nous ne parlerons pas d'émotions positives ou négatives , mais nous parlerons des émotions comme des produits authentiques de notre fonction pathologique 3. Les émotions ( il en existe une liste qui n'est pas exhaustive ) que produit cette fonction nous permettent de savoir ce qui se passe dans notre univers mental.. Il faut comprendre que cette fonction doit rester effacée, elle ne doit pas dominer pour le bien de notre équilibre mental. Les émotions qu'elles soient positives ou négatives nous rendent inefficace baccalauréat Quoi donc, la joie n'est elle pas une bonne chose ? Oui , la joie est une bonne chose, mais si elle n'est pas contrôlée et dominée, elle peut nous nuire. Prenons juste l'exemple d'un jeune homme qui vient d'avoir son baccalauréat. Il est si content, si joyeux qu'il pebd sa moto et met la vitesse à fond. Il se retrouve écrasé par un camion ( exemple tiré d'histoires vraies ) Qu'est-ce qui a causé sa perte ? C'est bien-sûr sa joie incontrôlée qui a anesthésié on jugement et sa lucidité lui faisant perdre le sens de la prudence. Quelqu'un nous dit une chose qui nous blesse et sous le coup de la colère nous commettons l'irréparable ou rompons tout lien avec lui même sachant que nous aurons besoin de cette personne. Et nous nous retrouvons le dos au mur croyant avoir sauvé l'honneur. Or à ce moment là, un simple mépris ( c'est une technique qui anesthésie la colère ) nous aurait permis de sauver notre face en même temps qu'il nous permet de continuer à bénéficier de l'aide de cette personne en attendant de pouvoir nous en passer. L'émotion nous rend stupide et illogique. Une jeune fille trop émotive et sensible peut facilement être bernée par les compliments d'un homme mal intentionné et par là tomber dans son piège. Un chef militaire dominé par les émotions perd le sens du bon jugement et de la bonne décision et son armée cours ainsi à sa perte.

   Bref les exemples ne manquent pas qui prouvent que l'émotion est l'ennemie de l'efficacité et de la bonne décision. D'où il est vraiment nécessaire de maitriser ses émotions .
  Il existe un état où il y a absence de troubles  : ataraxie. Depuis peu, il existe des techniques mentalistes  permettant de parvenir à cet état, mais ce n'est pas automatique, il faut faire un travail sur soi-même. Certains y arrivent , d'autres non. Mais s'il nous est impossible de vivre sans émotions, maîtrisez les au moins.
 Peu importe ce que nous faisons, nous devons veiller à ne pas être dominé par l'émotion.
  Enfin, pour relever les défis de notre cher et beau planète, il faut des dirigeants qui à défaut de vivre sans émotions, les dominent au moins.
  

Manifeste pour une liberté naturelle

Manifeste pour une liberté naturelle

 << Aucun homme n'a reçu de la nature, le droit de commander aux autres. La liberté est un présent du ciel, et chaque individu de la même espèce a le droit d'en jouir aussitôt qu'il jouit de la raison. Si la nature a établi quelque autorité, c'est la puissance paternelle : mais la puissance paternelle a ses bornes ; et dans l'État de nature elle finirait aussitôt que les enfants seraient en état de se conduire. >>

DIDEROT

Comme le disait déjà Montesquieu dans L'esprit des lois, il n'y a aucun mot qui ait reçu différentes significations que celui de liberté. Pour certains peuples , c'est le droit d'appliquer la charria, pour d'autres femmes être libre c'est avoir le droit de choisir leur maris, les enfants ou adolescents la définiront comme le droit de sortir et de revenir quand ils le veulent. Le sens donné à ce mot est si variable que de l'enfance à l'adulte , d'un peuple à un autre, d'un sexe à un autre, d'un pays à un autre,  d'une famille à une autre, et surtout d'un individu à un autre le mot liberté change radicalemen de sigbification. Cela n'a rien d'étonnant eu égard à la nature du sens ( nature personnelle ) qui forme la chaire de toutes mentalités et qui est le sujet des synergies mentales. Seulement toutes ces visions ont presque toutes en commun le fait de définir la liberté dans une représentation physique et matérielle. C'est ainsi qu'on parle de circuler librement, de choisir librement son dirigeant ou son conjoint, de parler librement, etc...Ainsi toutes ces significations se forment et se sont presque toujours formé d'après des considérations physiques.Certes, l'on doit pouvoir bouger son corps, et pouvoir mener de façon physique tout ce qui nous plait et qui respecte la nature de chacun et cela est très important aussi, mais si nous cantonnons la liberté à ces formes , à la seule réalité physique nous nous condamnons à ne jamais avoir de liberté véritable. En en effet, la liberté véritable dans sa pureté nous la possédons naturellement et de façon inhérente. Elle est sans limite et sans borne ! La liberté que nous définissons à partir de la seule réalité physique est par contre très limitée et très éphémère. D'ailleurs, il n'y aucune garantie pour notre nature physique ( crainte d'être volé malgré les forces de l'ordre, peur d'être empoisonnée, peur de faire une chute, un accident etc...) La liberté que nous obtenons donc par convention dans le physique  et ce pour le corps matériel est une fausse liberté, car très limitée et peu sûre !
Or il y a une véritable liberté , pure, naturelle et inviolable : une liberté mentale , non physique. Le mental est notre centre de commandement, nous opérons tout de  à partir de là ( la gestion et la direction du corps et tout ce qui s'y affaire ). Notre corps peut être arrêté, tué, torturé , violé, maltraité, notre argent peut être volé à tout moment, mais notre monde mental reste une forteresse inviolable, et inattaquable. Nous y sommes seul, à notre propre service dans un univers non temporel et non spatial. C'est là que se trouve la véritable liberté inaliénable sans consentement. C'est dire que même dans le cas d'une contrainte physique notre mental peut penser autre chose de ce qu'on oblige le corps physique à faire. Cela montre que les béhavioristes ont bien tort de vouloir tout mesurer par le comportement physique. On peut physiquement m'obliger à faire une chose , mais on ne peut objectivement pas changer ma pensée à propos de cette chose. Et même dans le cas d'une manipulation de mentalité, le manipulateur ne peut travailler sans ma volition ( une fonction mentale ) or  même sans ma volonté l'on peut m'obliger physiquement ( de toutes les manières possibles ) à faire ce que je ne veux pas. C'est dire que notre véritable liberté est de nature mentale. L'homme qui est libre mentalement est réellement libre, mais l'homme qui n'est libre que physiquement n'a accompli que le quart du chemin qui mène à la liberté.

Une révolution mentale

 Une révolution mentale



       << Il y a peu d'êtres pensants. Mon ancien disciple couronné me mande qu'il y en a guère qu'un sur mille ; c'est à peu près le nombre de la bonne compagnie ; et s'il y a actuellement un millième d'hommes de raisonnables, cela décuplera dans dix ans. Le monde se déniaise furieusement. Une grande révolution dans les esprits s'annonce de tous côtés. >>


Voltaire

        De tout temps, les hommes se sont levés contre les systèmes de gouvernances, les empires et idéologies qui ne répondaient plus à leurs aspirations. Lorsque des peuples se sentirent opprimés, ils se rebellèrent contre le système qui leur infligeaient cela. Des gourdins, des épées, des fusils, des machettes, des flèches et surtout des martyrs sont le lot de ces bouleversements d'ordres établis souvent sanglant. N'est-ce pas ce que l'on a appelé "révolution " ? Il y a sans doute eu plusieurs révolutions ( révolutions scientifique, révolution philosophique etc...mais celle dont nous parlons ici est celle politique et sociale.
   Les anciens systèmes laissant place à d'autres, les révolutionnaires ( acteurs de ces bouleversements) avaient ainsi la chance de refaire ce qui était défait, de parfaire ce qui était à parfaire, et surtout de créer ce qui était à créer. Belle occasion de renaissance, un nouveau départ, sur des bases censés être meilleures que les anciennes. Seulement, l'histoire des révolutions nous apprend que, aussitôt qu'un système jugé corrompu et nuisible était renversé, il revenait souvent au galop habillé sous de nouvelles apparence plus subtil que jamais. Cela se produit à mesure que la conscience vigilante du peuple s'endort bercé par l'illusion entretenue par quelques vicieux que : " plus jamais le système renversé ne reparaîtra. Or à chaque fois, le défunt système revient sous de nouvelles apparences.
  Cet état de chose amène à se questionner sur l'efficacité des révolutions et la façon dont elles sont menées. À notre sens, la révolution politique est à repenser car elle se trompe lourdement de cible. Elle frappe sur les symptômes et non les causes. Jusqu'ici, toutes les révolutions politiques se sont presque toujours attaqué aux pouvoirs, aux institutions et aux hommes qui prônaient une certaine idéologie. Bref, leurs actions ont tout le temps portées sur le physique ou les éléments matériels de la société ( institutions, gouvernants, des classes ). Certaines de ces révolutions ont obtenues des résultats concrets, mais non durable et à quel prix encore ? :  de nombreuses pertes en vie humaine. Mais peut-on se permettre de défendre l'humaine condition par des tueries , au nom des concepts comme celui de la liberté par exemple ? Et si les systèmes renversés par elles ne reviennent pas parfois très vite au galop, c'est plus par la peur que par une volonté et un changement de mentalité, mais pour combien de temps encore ?
Combat-on un fantôme avec des fusils ou des dynamites ?
   Or, c'est justement ce que cherchent à faire les révolutions physicalistes : abattre , faire disparaitre les dictatures , les monarchies etc par des moyens physiques ! Or, la source de ces choses n'est point physique mais mentale !
   Toute révolution qui chercherait à renverser un système corrompu et malsain par des moyens physiques ne fait que donner des coups d'épée dans le vide. 
   Or, tout esprit attentif et sérieux n'aura aucune peine à voir cette réalité que c'est dans la mentalité ( esprit ) des hommes que naissent toutes pensées ou idéologies qui influencent note monde. La primauté du mental sur le physique n'étant plus à démontrer ( des expériences existent qui le prouvent ) c'est donc dans le mental humain qu'il faut chercher à opérer une révolution et non le contraire.
  En mépris de la nature ( mentale ) de l'humain, l'on a cherché à inculquer des pensées , des idéologies à son esprit, au lieu de lui apprendre à penser comme il faut. Voilà là où il faut frapper.
  Et si au lieu de continuer à tuer et être prêt à être tué au nom de la liberté, de continuer à assassiner au nom de la patrie, on commençait à désherber les terres vastes et infinies de la mentalité humaine ( véritable matrice de création ) de tous les mauvaises herbes qui y ont poussés ( croyances malsaines , aliénations de toutes sorte etc..) qui sont la base de toute la barbarie que nous voyons dans le monde ?
  On peut dire sans se tromper que la révolution matérialiste, physicaliste a eu largement le temps de faire ses preuves et qu'elle a clairement montré ses limites. Qu'on le veuille ou non, la prochaine révolution sera une " révolution mentale ".  D'où nous vient cette certitude ?
  Il suffit de consulter l'histoire pour le voir ! Comment des hommes ont ils pu se croire supérieurs à d'autres et ont même commis des atrocités au nom de cette supériorité inventée de toute pièce ? ( nazisme ) . N'est-ce pas par le biais d'une manipulation des mentalités que cela s'est fait ?
  Le physicalisme n'est pas au service de l'égalité et de la paix car tout son travail consiste à exposer les différences et exalter les rapports de forces. Et puis, à bien y penser , n'est-ce pas seulement sur un plan physique et matériel que les notions et concepts de  race, de couleur, de sexe, de nations et de cultures ont un certains sens , un sens malsain évidemment car la toxicité de ces concepts pour la cohésion mondiale n'est plus à démontrer !
Or, si nous considérons la structure mental humaine, nous remarquons l'égalité véritable car elle est pareille chez tous ! Seulement, tel travaille à son raffinement mental et tel autre non  d'où il ressort que nous n'avons pas tous le même niveau d'évolution mentale. Notre ontologie mentale est donc la seule chose qui nous rapproche  tous sans barrières aucunes. Toutes différences , et différends qui ont opposés les hommes et les ont conduit à s'entretuer ne sont en fait que des considérations ou représentations d'ordre physique. C'est pourquoi, une révolution mentale s'impose à nous , et l'éducation ou la révolution éducative est le moyen par excellence d'y arriver.


Par Thibaut A. GBAGUIDI

lundi 11 mars 2019

AVOIR, ETRE, ET FAIRE

140. AVOIR, ETRE, ET FAIRE
Avoir, être, et faire, trois pouvoirs opératifs qui distinguent le vivant de l’inerte, trois verbes qui nous grandissent à l’égal des animaux magiques, des titans gigantesques, et des dieux mythiques.
Avoir c’est posséder des choses hors de son être, des choses consommables qui peuvent nous permettre de vivre et de survivre, des choses utiles et d’autres inutiles, au gré des circonstances, des choses échangeables et périssables que nous ne pourrons pas emporter partout avec nous-mêmes. Avoir est mesurable et cumulable. C’est le plus petit de ces trois pouvoirs opératifs du vivant.
Etre c’est vivre dans la plénitude de toutes les dimensions et de toutes les composantes du vivant. Etre c’est vivre la réalité de nos structures mentales les plus profondes et les plus cachées, dans l’expérience la plus intime et la plus qualitative de nos qualia. Etre est perceptible et enrichissable. C’est le plus sensible et le plus intense de ces trois pouvoirs opératifs du vivant.
Faire c’est transformer à l’intérieur, comme à l’extérieur de soi, les êtres et les choses. Ces transformations présentent deux degrés : le reproductible à l’identique, et l’évolutionnaire qui n’est pas reproductible, car nous ne pouvons pas revenir à l’état d’origine de l’évolutionnaire. Faire est estimable et évolutif. C’est le plus puissant de ces trois pouvoirs opératifs du vivant.
La tâche de l’entité sémantique que nous sommes, est d’abord d’accepter de revêtir toutes les dimensions de notre multipolarité ennéanaire, et ensuite de nous engager dans la démarche évolutionnaire qui nous permette d’accomplir toutes les étapes de la réalisation que les lois, les contraintes les constantes, les modèles, et les principes universels, réservent à la nature du vivant.